De la pointe de l’oreille semi-dressée à celle de la queue « en crochet », l’analyse du standard va point par point en les reliant à l’Histoire, celle d’avant la race, démontrant qu’ils sont en relation pour former un tout, un chien harmonieux et « fit for function », capable de faire ce qu’autrefois il faisait.
Lucio dénonce les dérives, il pointe du doigt également certaines restrictions, notamment celle concernant les couleurs admises, apparue au standard de 1969 sans fondement et sans crier gare.
Un standard décrit un idéal, ce qui aurait dû être un outil est devenu un couperet. Je regrette avec l'auteur la perte de variabilité et de diversité génétique qui en découle et ses conséquences.
J’aimerais tellement remonter le temps pour voir l’Ecosse, l’Angleterre et leurs chiens avant les Highland Clearances ! De la diversité partout, le Collie dans tous ses états, le chien de ferme à poil long et le vaillant conducteur de bétail, « chien de boucher » à poil court et à la queue courte aussi parfois, trait définitivement écarté dès le premier standard de 1881. Soupir.